CD 4 titres éponyme
K6

En attendant la détonation k6 à la poudrière de Rochefort le 29 janvier 2005, nous sommes allés rencontrer le phénomène sur ses terres, à Chanteix, près de Brives.

Chronique des hautes terres du milieu.

Une poigne de fer dans un gant de velours.

Côté instrumentalisation les quatre acolytes de k6 n’y vont pas avec le dos de la cuillère. Rythmique basse batterie en béton assurée par Steph et Luk. Guitare ciselée de Fred, du pur jus trash metal. On est vite pris par une frénésie à la Killing joke, celle de l’époque War Dance bien sûr !

Ces gars-là sont carrés et incisifs, sans concessions, la qualité du set est irréprochable. Le show est à la hauteur de leur musique (anglo-saxon), ils ont la rock’n’roll attitude si tu préfère.

Mais le coup de patte K6 c’est la présence de Thierry au micro, il utilise en fait un téléphone, ce qui lui permet de créer une atmosphère décalée propice à la réappropriation du chant comme vecteur de communication.

Il apporte une dimension poétique qui ne donne que plus de force à la dramaturgie de cette écriture existentialiste, marque de fabrique des k6. Ses propos humanistes sont l’introduction nécessaire à ce troisième millénaire qui peine à choisir sa voix.

Voici donc les dignes héritiers de la geste corrézienne, troubadours post modernes qui ont relégué violes et cithares aux orties, au profit de la guitare électrique et des techniques actuelles de sampling pour nous faire profiter d’un electro-beat sulfureux.

Les K6 tournent avec un processeur surboosté et ce n’est pas moi qui vais le leur reprocher.

Rendez-vous est pris le 29 janvier à Rochefort.

Article écrit par A. Greinke (janv. 2005)

CD 4 titres éponyme K6

En attendant la détonation k6 à la poudrière de Rochefort le 29 janvier 2005, nous sommes allés rencontrer le phénomène sur ses terres, à Chanteix, près de Brives.

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